Vilmorin & Cie - Document de référence 2017-2018

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Vilmorin & Cie 126 2017-2018 INFORMATIONS sociales, environnementales et sociétales 4 Le respect et la préservation des sols sont au centre de toutes les actions de la Société. Vilmorin SA (France) et HM.CLAUSE SA (France), dans le cadre de leur stratégie agronomie, effectuent de nombreux travaux de recherche sur l’amélioration de la gestion agronomique des sols. Il s’agit de préserver la qualité des sols et de veiller à la bonne santé des cultures en optimisant l’utilisation des intrants*, notamment par la gestion de la matière organique. Afin de préserver la macro-faune et les micro-organismes des sols, elles pratiquent la rotation systématique des cultures avec l’introduction d’un cycle céréalier tous les 2 à 3 ans pour couper le cycle des maladies et le semis d’un couvert végétal notamment en période hivernale. Cela évite de laisser un sol nu qui favorise le lessivage des sols. Cette pratique de rotation s’inscrit sur le long terme pour garantir une efficacité agronomique optimale. De plus, Vilmorin SA innove en adoptant de nouvelles techniques de travail du sol : arrêt des labours, investissement dans des outils de travail superficiel du sol qui ouvre le sol sans bouleverser les couches et donc l’équilibre des écosystèmes, suppression des outils déstructurants, désherbage thermique, etc. Sur le site de La Costière (France), Vilmorin SA procède également à des analyses de sols préalables aux amendements et fertilisations pour optimiser les apports. Enfin, Vilmorin SA s’attache à travailler en étroite collaboration avec ses agriculteurs multiplicateurs* pour expérimenter toute nouvelle technique de production durable. Par exemple, depuis plusieurs années, en Anjou (France), un important travail est réalisé pour évaluer les bénéfices agronomiques, économiques, environnementaux et sociétaux sur les cultures de laitue, chicorée, haricot, etc., de la protection biologique intégrée notamment contre le puceron, le thrips ou encore la punaise. Ces travaux exigeants nécessitent un savoir-faire technique et empirique, et sont effectués en lien avec les sociétés de lutte biologique* et les écoles agronomiques de la région. Les bonnes pratiques sont échangées lors de rencontres régulières organisées avec les autres producteurs de la région. La consommation de matières premières La dépendance aux matières premières est limitée étant donnée la nature même de l’activité. Vilmorin & Cie, en tant que semencier, se positionne avant tout comme un créateur de matières premières renouvelables. Vilmorin & Cie a initié en 2015-2016 un suivi global de ses emballages de semences. En 2017-2018, Vilmorin & Cie a consommé, pour l’emballage de ses semences, 11315 tonnes de films plastiques de transport, 3477 tonnes de sacs en papier, 136 tonnes de “big bags” et 634 tonnes d’autres emballages. Dès que les contraintes techniques le permettent (propriétés barrière à l’oxygène et à l’eau essentiellement pour garantir la qualité des semences), les sociétés du groupe travaillent sur l’optimisation de leurs emballages, notamment sur la réduction des épaisseurs de films souples et sur l’utilisation de matières recyclées, biodégradables ou renouvelables. Pour exemple, la Business Unit Limagrain Europe est partenaire d’ADIVALOR (Agriculteurs, Distributeurs, Industriels pour la VALORisation des déchets agricoles). Ce partenariat œuvre à la mise en place d’un réseau de collecte et de recyclage des sacs de semences mis sur le marché, en premier lieu les sacs en papier. Autres sources potentielles de pollution Vilmorin & Cie développe de nombreuses semences protégées ; cette protection est indispensable pour lutter contre les maladies et protéger les cultures, notamment à un stade précoce. Elle permet d’utiliser moins d’intrants*, de façon plus ciblée et donc plus efficace. Cette technique minimise les impacts environnementaux. Les semences protégées sont en contact avec une zone limitée du sol. Le risque de dispersion dans l’environnement est donc réduit – notamment le risque envers les insectes non cibles, dont les pollinisateurs comme les abeilles. Une baisse du nombre de passages de tracteur, induisant notamment un meilleur bilan carbone de la culture, est également relevée. Air : Les poussières générées lors de la transformation des semences représentent la principale source de pollution éventuelle. Pour limiter ces pollutions, certaines sociétés de Vilmorin & Cie ont déployé des moyens pour prévenir ce risque environnemental et ont installé des systèmes de filtration et de captage de ces poussières végétales. Pour illustration, Bisco Bio Sciences, en Inde, dispose d’un système global de qualité sur l’extraction des poussières, la qualité de l’air et de la lumière, et les nuisances sonores. HM.CLAUSE, en Australie, détecte le sens du vent pour prévenir les odeurs de produits chimiques vers les populations riveraines. Pollution sonore : La plupart des sites de Vilmorin & Cie ne présente pas de caractère particulièrement bruyant et n’est, de plus, pas localisé dans des zones urbaines. Toutefois, des mesures de contrôle sont effectuées sur les sites. Dans le cas où l’intensité sonore sur un site dépasserait 85 décibels, Vilmorin & Cie recommande à l’ensemble de ses filiales d’intervenir sur le matériel pour réduire le niveau sonore, même lorsque la législation nationale ne l’impose pas et de prescrire le port d’équipements de protection individuelle. Vilmorin & Cie s’attache également à ne pas gêner les riverains avec ses activités industrielles. 4.3. Conduire les activités de manière éthique, durable et efficace

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